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François Bayrou a expliqué ce matin pourquoi il ne voterait pas la réforme des institutions, conformément à ce qu'il avait annoncé. Par ailleurs, il a vivement commenté la décision du tribunal arbitral qui a condamné le Crédit Lyonnais à verser 285 millions d'euros à Bernard Tapie dans le dossier Adidas. Après avoir développé les motifs de son indignation, il a demandé qu'une commission d'enquête parlementaire soit mise en place pour savoir quel a été l'enchainement des faits qui a conduit la justice a être "remplacée" par des "arbitres".
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François Bayrou a salué mercredi soir, après l'annonce de la libération de l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, "une incroyable aurore après une si longue nuit. En cet instant de libération, je pense aux enfants et aux proches d'Ingrid Betancourt. C'est pour eux, si cette nouvelle est confirmée, la fin d'un calvaire, une incroyable aurore après une si longue nuit. Cela va rendre des millions de personnes heureuses, en tout cas en France, tant Ingrid Betancourt avait pris le visage du martyr innocent, victime de forces sans pitié. Il faut en même temps remercier ceux qui ont pris la responsabilité et le risque de l'opération qui a libéré ces otages. Ce n'était pas une décision facile à prendre et la détermination du gouvernement colombien doit être saluée."
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Comme il l'avait annoncé, François Bayrou a décidé de consulter les adhérents sur « l'orientation politique du Mouvement Démocrate ». Il déposera une contribution à cet effet. Conformément au règlement intérieur, le Bureau exécutif a décidé que le vote aurait lieu par correspondance, avant le 10 juillet prochain. Vous recevrez un courrier ces jours-ci.
Téléchargez ici la contribution proposée par François Bayrou
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François Bayrou nous confie son sentiment suite au résultat du référendum irlandais pour lequel le "non" l'a emporté. Il nous explique que le rôle de l'Europe est de protéger nos valeurs et non de les menacer et que si ce message devient enfin compréhensible, alors les peuples pourront adhérer à l'idéal européen au lieu de le rejeter. C'est pourquoi, il préconise qu'au lieu d'ignorer les questions des peuples, les responsables des pays européens les regardent en face et y répondent.
Francois bayrou réaction vote Irlandais
envoyé par mouvementdemocrate
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Invité sur LCI mardi 3 juin, François Bayrou annonce son intention de voter contre la réforme des institutions lors du vote prévu à l'Assemblée nationale dans l'après-midi. Il répond à Christophe Barbier sur les différents sujets d'actualité. Retrouvez l'intégralité de la discussion ...
Christophe Barbier : François Bayrou, bonjour.
François bayrou : Bonjour.
CB : L'Assemblée nationale vote aujourd'hui en première lecture la Réforme des institutions, voterez-vous oui? voterez-vous non? vous abstiendrez-vous ?
FB : je voterai non , parce que ce texte ne touche pas l'essentiel, et l'essentiel, comme vous le savez, vous en êtes le témoin tous les jours, c'est la soumission du Parlement à l'égard de l'exécutif et du président de la République.
CB : Tout de même : maîtrise de l'ordre du jour, confirmation du contrôle ...
FB : Tant que vous ne touchez pas au cordon ombilical qui relie les députés au président de la République, cela a été rappelé encore par un ministre ce week-end, qui a dit : « n'oubliez jamais que c'est parce que vous avez été investi par Nicolas Sarkozy que vous êtes élu », ce qui est évident, .. tant que vous ne toucherez pas à cela, autrement dit, que vous ne mettrez pas une loi électorale plus juste qui permettra aux députés où à une partie d'entre eux de devoir leur mandat, non pas au président de la République, ni au principal parti de l'opposition, mais au peuple, parce qu'ils en représenteront les opinions importantes, tant que vous n'aurez pas fait ça, vous n'aurez rien fait. Et même, on va un peu en arrière, par exemple, on a introduit une idée, une idée qui pourrait être intéressante, le référendum d'initiative populaire. Cela a des défauts, des qualités, mais ça pourrait être une idée. Mais, on soumet ce référendum, non seulement aux quatre millions huit cent mille signatures – excusez-moi du peu- qu'il faut pour l'organiser ...