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« S’ils acceptaient de reconnaître les erreurs accumulées, le système de gaspillage et de destruction des ressources mis en place et le caractère non durable de la croissance de ces 20 dernières années, [les chefs d’Etat] seraient inéluctablement conduits à reconnaître qu’il ne s’agit pas d’une crise financière mais du volet financier de la crise du système dans lequel nous vivons. »
Par Corinne Lepage, 17 novembre 2008
Alors que le G20 peine à établir les prémisses de ce que pourrait être de nouvelles régles du jeu de la finance internationale, voire du capitalisme , on ne peut que constater la différence de traitement entre la crise financière et la crise écologique et climatique. L’urgence de la première n’est pas contestable et on peut que souscrire aux souhaits de certains Etats de voir mettre en place un nouveau Bretton Woods.
Il faut toutefois souligner qu’en s’attaquant au volet financier de la crise mondiale, les chefs d’Etat refusent en réalité de s’attaquer aux causes, la transformation du capitalisme , la croissance des inégalités et les bases artificielles de la croissance passée fondée sur la spéculation et l’économie financière , pour ne viser que les effets.
S’ils acceptaient de reconnaître les erreurs accumulées, le système de gaspillage et de destruction des ressources mis en place et le caractère non durable de la croissance de ces 20 dernières années, ils serait inéluctablement conduits à reconnaître qu’il ne s’agit pas d’une crise financière mais du volet financier de la crise du système dans lequel nous vivons. Or, le volet énergétique et climatique de cette même crise présente le même caractère d’urgence, car, comme en matière financière , tous les voyants sont au rouge.
En avril 2008, Nicholas Stern s’exprimait ainsi :
« Les émissions croissent beaucoup plus vite que ce que nous avions pensé, la capacité d’absorption de la planète est inférieure à nos prévisions, les risques des gaz à effet de serre sont potentiellement plus élevés que ce que prévoyaient les estimations les plus prudentes, et la vitesse du changement climatique semble être plus rapide. »
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"Le mois de septembre n'est pas bon", a reconnu la secrétaire d'Etat au commerce extérieur, Anne-Marie Idrac. "Le risque d'un déficit commercial record" sur l'ensemble de l'année est "grand compte tenu des perspectives pour le moins médiocres que l'on a sur la demande de nos principaux clients", a-t-elle dit. "Ce qui est le plus frappant ces derniers mois, c'est la chute de la demande de nos principaux partenaires européens", a-t-elle insisté.
En septembre, les importations ont augmenté, à 40,536 milliards d'euros (40,447 milliards d'euros en août), tandis que les exportations ont diminué, à 34,286 milliards (35,075 milliards d'euros en août).
Le déficit de l'Etat français a, lui, atteint 56,6 milliards d'euros fin septembre, contre 52,2 milliards d'euros à la même date en 2007, a annoncé vendredi le ministère du budget. Ce chiffre confirme la tendance donnée la veille par Bercy qui prévoit un déficit de 2,9 % du PIB en 2008 et un dépassement de ce seuil en 2009.
Excédent allemand
Alors que la France voit son déficit se creuser, l'Allemagne, premier exportateur mondial, a augmenté son excédent commercial à 15 milliards d'euros en septembre, contre 10,6 milliards le mois précédent, selon des chiffres provisoires publiés vendredi. Les exportations ont progressé de 0,7 % sur un mois pour atteindre quelque 87,1 milliards, malgré la crise financière et le ralentissement économique mondial en cours. (AFP)
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Le sourire de Rodolphe Thomas, son style-gendre idéal mais capable de gober des cerises à la Fête des voisins et de descendre de son bureau en tyrolienne-, mais aussi un vaste projet de rénovation urbaine (150 millions d'euros) ont fait la différence. Sans compter sa liste colorée (beur, black, turque) et ouverte à d'anciens socialistes. « Il faut bousculer les clivages et prendre des risques en ne comptant que sur soi », analyse cet ancien gérant du garage familial.
Ses victoires de 2001 à la mairie et de 2002 aux législatives avaient créé la surprise. Sa réélection comme maire et son arrivée au conseil général lui assurent une nouvelle légitimité. « Le regard que certains responsables posent sur moi a changé , confirme ce quadra. Il faut continuer à faire bouger les lignes. »
Sera-t-il tête de liste du MoDem aux régionales ? Réponse de Normand : « Je fais partie de ceux qui peuvent y prétendre. » En attendant, il a déjà commencé à tisser sa toile en rencontrant élus et militants dans les trois départements... L. L.
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Chiffres fournis par la direction régionale du travail, de l’ emploi et de la formation professionnelle de Basse-Normandie
Le nombre de Demandeurs d’ Emploi en Fin de Mois (DEFM) de catégorie 1 a augmenté de 1,6% dans la région au cours du mois de septembre 2008.
Il a augmenté de 2,3% dans le Calvados, de 0,7% dans la Manche et de 1,4% dans l’Orne.
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Schering-Plough a accueilli hier jeudi François Bayrou, président du MoDem. En France, Schering-Plough se classe en 10e position des laboratoires pharmaceutiques.
A Hérouville, l'usine pharmaceutique se développe. Et s'apprête à accueillir une trentaine de salariés et intérimaires issus de sociétés en difficulté.
« Le site va bien, se développe. Bien sûr, ce n'est pas tous les jours facile, mais le groupe nous fait confiance », décrit Thierry Wermelinger, le directeur d'établissement. Hier, l'entreprise accueillait le président du MoDem, François Bayrou, en visite à Hérouville.