
François Bayrou a dénoncé samedi 25 avril dans le Calvados "des politiques colonialistes" envers des pays pauvres "qui consistent à aller leur piquer leur matières premières, en particulier l'uranium", faisant allusion à un récent voyage de Nicolas Sarkozy au Niger. François Bayrou s'exprimait dans une Convention thématique à Hérouville-Saint-Clair devant 400 personnes.
"Je suis pour que l'on protège les régions les plus fragiles du monde, pour qu'on les rende autonomes en matière de production agricole et de production industrielle. Ce que nous avons fait après la guerre pour les pays européens, je considère que c'est un devoir que nous le fassions pour eux et pas que nous continuions ce qu'il faut bien appeler des politiques colonialistes, qui consistent à aller leur piquer leurs matières premières, en particulier l'uranium, à les transformer chez nous en produits finis et à leur renvoyer chez eux, faisant que ces pays sont absolument exploités et ruinés. J'ai vu des choses dans les déplacements récents du président de la République à ce sujet qui doivent nous donner à penser. Ceci est impossible, surtout dans la période de crise que nous sommes en train de vivre. On a fait une politique agricole commune dont le but était de réserver aux producteurs européens au marché européen. On doit faire la même chose pour les producteurs africains. Voilà des idées simples qui vont nous servir de marques de fabrique, d'identité, dans le grand débat européen."
"Je suis pour que l'on protège les régions les plus fragiles du monde, pour qu'on les rende autonomes en matière de production agricole et de production industrielle. Ce que nous avons fait après la guerre pour les pays européens, je considère que c'est un devoir que nous le fassions pour eux et pas que nous continuions ce qu'il faut bien appeler des politiques colonialistes, qui consistent à aller leur piquer leurs matières premières, en particulier l'uranium, à les transformer chez nous en produits finis et à leur renvoyer chez eux, faisant que ces pays sont absolument exploités et ruinés. J'ai vu des choses dans les déplacements récents du président de la République à ce sujet qui doivent nous donner à penser. Ceci est impossible, surtout dans la période de crise que nous sommes en train de vivre. On a fait une politique agricole commune dont le but était de réserver aux producteurs européens au marché européen. On doit faire la même chose pour les producteurs africains. Voilà des idées simples qui vont nous servir de marques de fabrique, d'identité, dans le grand débat européen."